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Quand le marketing agit pour la bonne cause
      
Le football est né en Angleterre, mais nul doute que le Brésil a largement contribué à son développement.
  
Alors que de nombreux gestes techniques ont été importés par les stars brésiliennes en Europe ces dernières années, un pensionnaire de deuxième division brésilienne est actuellement à l'honneur.
  
Pour cette nouvelle saison, le club de Vitoria a mis en place un concept bien particulier pour son nouveau maillot...
 

En effet, le club qui joue d’habitude avec une tunique à bandes horizontales rouges et noires va lancer pour la saison à venir un maillot noir à bandes horizontales blanches.

Un choix qui pourrait être qualifié d’étonnant voire d’incompréhensible par les supporters, habitués à soutenir les « Rouges et Noirs ». Mais la motivation du club dépasse largement le cadre du sport...

En effet, par cette action, le club vise à encourager et à promouvoir le don du sang au Brésil. Pour aller plus loin dans le concept, le club remplira, au fur et à mesure des quantités de sang données et des objectifs atteints, les bandes blanches en rouges.
    

Le but de cette opération est donc de remplir totalement les quatre bandes blanches du maillot en rouge et ainsi de récolter un maximum de sang pour permettre de sauver des vies.

  

Si l’initiative est à mettre en avant tant pour son originalité que pour sa portée, il n’en demeure pas moins vrai qu’elle représente une énorme opportunité marketing pour le club.
  

Alors que de nombreuses personnes au Brésil se plaignent régulièrement de la présence de trop nombreux sponsors sur le maillot de leur équipe fétiche, dans ce cas-là, le maillot ne présentera aucune annonce. Cela ne fait aucun doute aussi sur le fait que l’idée permettra au club de vendre plus de maillots.

Ce concept pourrait également faire des émules à plus grande échelle au sein d’autres ligues, d’autres sports, mais également au sein d’autres domaines.

Le Brésil est donc bel et bien un réservoir de talents à tous les niveaux…

   
Et vous, que pensez-vous de ce concept original ?

Jean-Baptiste CALUCCI