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Le Grand Stade de la FFR sera à Ris-Orangis !

   

La nouvelle est tombée vendredi aux alentours de midi. A l’issue du Comité directeur de la FFR qui s’est tenu à la Baule, Pierre Camou a officiellement annoncé que c’est le site de l’ancien hippodrome de Ris-Orangis qui accueillera le nouveau grand stade.
   
Alors que deux sites d’Ile-de-France se livraient une grande compétition depuis près d’un an, c’est finalement la candidature essonnienne qui, plébiscitée à l’unanimité (36 voix) par le Comité directeur de la FFR, aura le privilège de construire le « colisée du 21ème siècle ».
 
Le slogan « le rugby a de l’avenir » est donc encore plus d’actualité après cette victoire de Ris-Orangis...

   

 
Un projet, quatre piliers

Outre le fait de construire un stade ultra-moderne de 82 000 places avec entre autre un toit rétractable, le projet essonnien va s’appuyer sur quatre piliers :
   
- Devenir une nouvelle destination de loisirs et de divertissements : sur les 133 hectares que compte l’ancien hippodrome, de nombreux lieux de vie seront construits pour le plus grand bonheur des habitants du département. Par ailleurs, les offres de divertissements et de loisirs proposés sur le site seront tournées essentiellement vers le sport ;
   
- Devenir un pôle d’excellence dédié à l’économie du sport, avec notamment la création, à termes, de 8 000 à 10 000 emplois. Ce choix fait écho à la nécessité de faire du projet du Grand stade, « une vitrine de l’excellence et de l’innovation  pour les métiers de la filière du sport » ;
  
- Une accessibilité renforcée, pour que le stade de la FFR déjà très proche de centre national de rugby de Marcoussis, soit pleinement relié à Paris, mais aussi à la France entière ;
   
- Une mobilisation sans précédent du territoire derrière cet immense projet. En effet, durant la candidature, de nombreux acteurs se sont prononcés en faveur du site de Ris-Orangis, à commencer par des sportifs (Gaétane Thiney, Ladji Doucouré etc.), mais aussi des acteurs économiques (Accor France, Arianespace etc.) et institutionnels (Université Evry Val d’Essonne, Comité départemental olympique et sportif etc.).
 
 
Serge Blanco : « Le plus dur ne fait que commencer »

  

Par cette allocution, Serge Blanco évoque le coût de ce Grand stade évalué à quelques 600 millions d’euros. Le financement de cette opération devrait se diviser en deux parties : environ 200 millions d’euros proviendraient d’un financement propre (naming, sponsoring…) tandis que les 400 millions d’euros restants résulteraient de fonds privés ou associés.
  
Quoi qu’il en soit, tous les ingrédients semblent donc réunis  dans ce projet pour que le rugby continue sa fulgurante ascension et pour que l’Essonne devienne l'un des places fortes du sport français.
  
Et quoi de mieux qu’une affiche entre la France et les All Blacks pour l’inauguration en 2017 ?
  
Jean-Baptiste CALUCCI