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Karabatic en pleine tempête

Décidément, l’affaire du match truqué qui secoue le handball français depuis quelques semaines ne finit pas de faire polémique. 

Dans la tourmente depuis sa mise en examen mardi dernier à la suite des soupçons de match truqué, Nikola Karabatic est encore aujourd’hui au cœur de l’actualité mais dans un autre rôle.

En effet, le double champion olympique tricolore, par le biais de Kara’Com, la société qui gère ses droits d’image a assigné lundi dernier la marque de location de voiture Sixt en référé pour non-respect de son droit à l'image suite à la divulgation d’une publicité mettant en scène le joueur de handball.

Sixt avait lancé lundi une publicité qui avait fait le tour de la toile et qui avait le slogan suivant : « M.Karabatic, à ce prix-là, on parie que vous allez louer ! ». Bien entendu, cette réclame fait directement référence à l’affaire des soupçons de match truqué, dans lequel Nikola Karabatic avait était mis en examen en compagnie d’autres joueurs.

Si pour la société Sixt, il s’agit, d’un « humour décalé », dans le camp Karabatic, la publicité n’a pas été accueillie avec beaucoup d’humour. L’agent du joueur, Bahkti Ong, a d’ailleurs très moyennement apprécié que l’image de l'international français soit utilisée sans prévenir et détournée à ses dépens.

Quoi qu’il en soit, ce sont des heures noires que vit le champion de France en titre qui est toujours « au chômage technique » puisque sa remise en liberté a été assortie d’une mesure de contrôle judiciaire l’empêchant de rencontrer l’encadrement du club ainsi que les autres protagonistes du dossier.

Cette histoire, bien qu’ayant des effets néfastes pour l’image du handball, a fait prendre conscience à la sphère politique des dangers des paris dans le sport professionnel. A ce sujet, Valérie Fourneyron, la ministre des Sports, a promis de légiférer et de mettre en place un « délégué intégrité » dans chaque fédération, qui sensibilise les athlètes des dangers qu’ils encourent.